mercredi 27 février 2008

Lista di Sustene a INSEME PA AIACCIU

PRESIDENT : Patrick BORELLI Conseiller de gestion -

CO-PRESIDENT : Dédé DI SCALA Cadre Hospitalier


ACHARD Jean-Louis (consultant)

ALFONSI François (ingénieur, maire d’Osani)

ANCHETTI Dominique (chef d’entreprise)

ANDREOTTI Pierre (cadre hospitalier)

ANTONA Jean-Charles (chef d’entreprise)

ARRIGHI Pierre (exploitant agricole)

ASTIMA Jean (commerçant)
BARBIERI François (retraité)

BELGODERE Carmin (musicien)
BELLAN Michèle (CPE)

BELLINI Pierre-François (chef d’entreprise)

BENATI Tony (agent hospitalier)

BERENGUIER Lionel (salarié en restauration.)

BERTOCCHINI Jean (employé)

BIANCHI Dumé (professeur, maire de Villanova)

BIANCHI Paul (agriculteur)

BIGGI Antoine (commerçant)

BONARDI Robert (éducateur)
BONNEVALLE Jacques (exploitant agricole)

BORELLI Pasquin (agent C.C.A.S)
BORELLI César (commerçant)

BORROMMEI Vannina (docteur en droit. enseignante)

CABELLA Hector (employé mairie)
CAPECE Marie (préparatrice en pharmacie)

CARDI Jean-Michel (agent E.D.F)

CARSILLO Stéphanie nata NESA (employé CCM)

CASABIANCA Pascal (commercial)

CASTELIN Philippe (prof. agrégé de philo)

CAVIGLIOLI Matteu (étudiant)

CINARCA Jean-Nonce (exploitant agricole)

COLONNA Cristina (hôtelière. Elue territoriale.)

COLONNA Stefanu (restaurateur)

COPPOLANI Marie-Ange (prof. d’éducation sport.)

CORTINCHI Marc (commerçant)

CRISPI Pierre (chef d’entreprise)

DAMIANI François (retraité éducation nationale.)
DEJANA Francis (F.A.L.E.P)

DELLAPINA Anne-Marie
DI SCALA Bernard (infirmier)

DI SCALA Jean-Claude (commerçant)

DIEGHI Evelyne (infirmière)

FABBRI Mimi (cadre bancaire)

FIESCHI Ambroise (hôtelier)

FIGARELLI Joseph (musicien)

FORTUNE Jean-Michel (exploitant agricole)

FRATONI Ange-Marie (chef d’entreprise)

GABRIELLI Marie-Angèle (employé CCM)

GAGGINI Isabelle (employé éducation nationale.)

GASCHY Nathalie (avocate)

GRAZIANI Antoine-Marie (professeur faculté)

GUIDICELLI Jean (informaticien)

ISTRIA Jean-Batti (commerçant)

JORON Barbara (responsable marketing Renault)

KRIMAU Elmajouti (cadre techn. départ. athlétisme)

LECA Stellio (animateur CRIJ)

LEONI Eric (maitre de confér. docteur en chimie)

LEPIDI Charles (cadre E.D.F)

LEPIDI Maria-Stella (étudiante)

LIPIETZ Alain (député vert européen)

LOTTIN Sandy (avocate)

LUCIANI Anne-Lucie (cadre bancaire)

LUCIANI Jean (retraité arsenal)

LUGREZI Patrick (chirurgien-dentiste)

LUIGI Alexandra (animatrice foyer rural)

MALLORON Marie (employé CCM)

MANCINI Jean-Michel (salarié S.N.C.M)

MARCAGGI Paul (commerçant)

MARCIALIS Alain (employé CAPA)

MARTINETTI Achille (exploitant agricole)

MARTINETTI Anne (chargée de formation et de communication.)

MASALA Sébastien (étudiant)

MASSA Barthelemy (professeur)

MASSONI Jean-Jacques (formateur A.F.P.A)

MATTEI Ange-Marie (assistant technique F.R.3)

MERCURI Henry (professeur des écoles)

MINICONI Frédéric (Responsable formation)

MINICONI Jean-Do (comptable informatique)

MINICONI Paul (comptable)

MULA André (retraité)

MULA François (employé CAPA)

MURATI Patrice (commerçant)

MUSSO Louis (viticulteur)

NARI Stéphane (employé CCM)

NICOLAI Maria-Serena (retraitée)

NICOLI Antoine (commerçant)

OTTAVY Pierre (infirmier)

PACERO J-Pierre (chef d’entreprise)

PANTALACCI Bernard (ostréiculteur)

PANTALACCI Jacky (employé hôpital)

PAOLETTI Antoine (musicien)

PAOLI Mathieu (professeur)

PASQUA Laurina (comptable)

PELLEGRIN Fréderic (cadre bancaire)

PERALDI Rinaldu (médecin-ex chef de service CHG)

PERES Jean-Laurent (cadre de société)

PIANELLI Marcelle (hôtesse de l’air)

PIANELLI Pierre (expert comptable)

PIERI Dumé (agent de maintenance)

PIRAS Marie-Antoinette (restauratrice)

POGGI Fréderic (professeur de corse, chanteur)

POGGI Laurent (agent CCI)

POMI Hervé (chef d’entreprise)

PORCEL Mario (chef d’entreprise)

POZZO DI BORGO Olivier (employé de banque)

RICHARD Alex (éducateur sportif)

RISSO Sacha (Stewart compagnie aérienne)

ROSSINI Pascale (employé de mairie)

ROTOLONI Claude (restaurateur)

RUTILY Alain (employé hôpital)

SALINI Pierrette nata MERCURI (sans profession)

SANNA Pierre (président king boxing ajaccien)

SANTONI José (exploitant agricole)

SCAGLIA Paul (chef d’entreprise)

SCAMPUDDU Bruno (commerçant)

SECONDI Archange (retraité)

SERRERI Albert (cadre bancaire)

SILVANI Christian (employé éducation nation.)

SILVANI Toussaint (employé MSA)

SIMONETTI Dédé (employé Assedic)

SINAPI Marc (cadre Eredia)

SOLLACARO Antoine (avocat)

SQUARCINI Christian (agrégé de mathématiques)

STEFANAGGI Serge (pédiatre)

STROMBONI Marion (directrice des programmes T.NT)

SUSINI Jean-Francois (pompier profess.)

TAFANELLI Dominique (chef d’entreprise)

TAVERA Jean-François (cadre infirmier)

TERRIER Anne (infirmière)

TIRROLONI Marc (préparateur en pharmacie)

TOMASI Alain (commerçant)

TOMEI Patrick (chef d’entreprise)

VERSINI Antoine (exploitant agricole)

VERSINI Antoine (architecte)

VERSINI José (agriculteur, prisonnier politique)

VERSINI Xavier (responsable rayon grande surface)

VESPERINI Jean (chef d’entreprise)

VINIET-ORSETTI Antoine (avocat)

VIVARELLI Camille (psychologue)

ZAMBERNARDI Yannick (footballeur profess.)

ZONZA Felix (agent C.C.I. arbitre L.C.F)

vendredi 15 février 2008

La soirée de présentation


Voici le discours de Thierry Casanova, prononcé le jeudi 14 février lors de la présentation de la liste à l'hôtel Impérial :

Bona sera à tutti

Notre présence à ces élections municipales marque un temps fort dans la vie politique de nos mouvements. Nos intentions sont claires, gagner ces élections, être présents au second tour, démontrer notre capacité à créer les conditions du changement, prouver aux ajacciens que des nationalistes de toutes tendances peuvent se rassembler sur des valeurs de loyauté, de justice et d’équité sociale, de travail, de tolérance, sur des principes forts comme la démocratie locale, la reconnaissance de l’autre, la prise en compte des compétences.

Nos idées sont justes, nos idées sont bonnes, nos idées sont frappées du sceau du bon sens. Elles doivent trouver l’écho nécessaire auprès des électrices et des électeurs pour que la politique de notre ville change une fois pour toute. Qu’un souffle nouveau balaie les inerties, rompe le système clientéliste dans lequel se sont installés durant des décennies les différents maires qui se sont succédé.

Car ce sont eux nos véritables adversaires. La droite plurielle qui a cogéré durant plus de 30 ans la ville au mépris des règles élémentaires de démocratie.

La gauche sociale démocrate, plurielle elle aussi, a repris le flambeau en 2001 et perpétue la tradition avec un homme qui, sous des aspects très consensuels, verrouille les décisions, neutralise les projets, tisse sa toile clientéliste avec beaucoup d’habileté et de savoir faire.

La démocratie, c’est le respect de l’intégrité humaine.

C’est l’écoute et la prise en compte des différences.

C’est la justice et l’équité sociale.

C’est la transparence dans les décisions.

La plupart des candidats présents à ces municipales ont partagé des responsabilités au sein de la maison carrée. José ROSSI, Paul RUAULT, François FILONI, Simon RENUCCI, j’en passe et des meilleurs.

Ils ont tous, sans état d’âme, utiliser les rouages du système local pour assujettir, pour créer la dépendance, pour contraindre les électeurs les plus vulnérables à voter pour eux.

Le système n’est malheureusement pas révolu ; il perdure sous des formes malignes. Il bride la liberté de pensée et d’agir, mais plus grave, il contraint la ville à l’immobilisme le plus stérile.

Il faut sortir de ce système, il faut un souffle nouveau pour Aiacciu.

Pour cela, nous proposons un choix politique clair : celui d’un nationalisme de construction et de progrès, ouvert sur l’ensemble de la société corse et associant d’autres forces politiques progressistes autour d’un projet crédible et novateur.

Notre démarche est celle de femmes et d’hommes qui placent au cœur de leur engagement des convictions et des valeurs fortes : l’attachement à la Corse et à son peuple, le désir d’émancipation, la prise de responsabilité, la solidarité envers les plus défavorisés, l’écologie.

Notre liste fédère des acteurs : politiques, syndicaux, associatifs, économiques et culturels qui veulent mettre leurs compétences au service du bien commun.

Notre projet est conçu sur une double priorité : un plan de développement urbain, novateur qui redimensionne le centre veille et favorise le développement économique. Un projet de développement durable qui concilie la préservation de l’environnement, la maîtrise des déchets, la prise en compte des effets induits par les changements climatiques.

Nous avons une ambition : transformer l’espace de vie des ajacciennes et des ajacciens autour d’une politique de grands travaux, noble et valorisante pour notre cité. Les grandes civilisations ont toujours eu leurs bâtisseurs. Elles ont rayonné parce que des hommes, fiers de leurs racines, ont su élever leur ambition au niveau de leurs rêves.

Nos rêves à nous, ce sont :

La rétrocession de la citadelle d’Ajaccio et ses 3 ha d’emprise foncière au cœur de la ville.

La réappropriation d’un des sites les plus exceptionnels d’Ajaccio qui a été confisqué aux ajacciens au profit d’une quinzaine d’hommes grenouille qui occupent un emplacement soit disant stratégique pour l’armée française.

Il est intolérable de penser qu’Asprettu est destiné à accueillir des casernements de CRS alors que la ville souffre d’un déficit chronique en logements sociaux et privatifs.

Il faut faire preuve d’une grande détermination pour se réapproprier ce patrimoine inestimable qui règlera à lui seul les problèmes d’habitation de toute une ville étranglée par la spéculation et contrainte à voir partir chaque année plus de 600 personnes dans les communes environnantes.

Enfin 3ème rêve l’aménagement des 3 ha de friches derrière la gare qui depuis plus de 20 ans sont voués à l’abandon et pourront permettre, une fois réhabilités de régler en partie le difficile problème du stationnement urbain.

En un mot comme en mille, il faut revoir de fond en comble le plan de déplacement urbain de la ville qui a été élaboré en 2005, mais n’a toujours pas été rendu opérationnel par le conseil municipal.

Deuxième grand thème de notre programme la politique des quartiers. C’est la grande oubliée des scrutins municipaux et des politiques urbaines depuis de trop nombreuses années. Ce sera notre action prioritaire

A Ajaccio, les quartiers représentent environ 15000 personnes qui vivent depuis 45 ans en marge de tout. Pas d’aménagement urbain ou très peu, pas d’entretien ou des promesses jamais tenues, pas d’animation socio culturelle en dehors des thés dansants organisés par les maisons de quartiers. Plus grave, pas de perspectives d’avenir et d’évolution. Les jeunes, ils représentent 18% de cette population. Ils n’ont comme seule perspective, soit de pousser les poubelles de la CAPA 3/mois tous les 2 ans, de façon à récupérer le chômage, soit dealer de la drogue pour se payer quelques sorties, braquer ou casser.

Leur système social est complètement refermé sur lui-même. Leur repère, c’est le quartier, leur vie c’est les cages d’escaliers et un semblant de terrain de foot. Leur avenir, il se borne aux limites périphériques de la ville. Pas d’issue, pas de solutions aux problèmes d’intégration, aux problèmes d’insertion. Dans le meilleur des cas, ils seront manutentionnaires dans une grande surface, au pire, chômeurs intermittents.

C’est la réalité des quartiers sur Aiacciu, et c’est la politique sociale de la ville depuis 40 ans. On attend, on attend et on attend encore. Et puis à l’occasion des échéances électorales, on passe dans les maisons, on donne les bons alimentaires, on règle quelques ardoises, on promet beaucoup et on oublie très vite. Les promesses n’ont toujours engagé que ceux qui y croient.

Mais cette réalité qui instrumentalise des centaines et des centaines de personnes, nous en portons collectivement la responsabilité, y compris nous les nationalistes.

On a cru que la jeunesse pourrait être canalisée par l’action politique, mais les enjeux sont à long terme et les populations défavorisées, ce qu’elles attendent de nous ce sont des résultats immédiats, ce sont des promesses tenues, c’est un avenir pour tous qui soit fait d’espoir et de reconnaissance.

Mon ami Jean Biancucci me dit toujours que la politique, c’est usiner le quotidien. C’est travailler à la réalisation des problèmes les plus immédiats. J’ai mis du temps à comprendre (les intellos c’est long à réagir c’est bien connu). La transformation sociale ne se fera pas en un soir, en un jour. Elle se construit sur des temps longs.

Il faut éduquer, informer, accompagner. Il faut créer les conditions du changement par petites touches successives de manière à redonner confiance aux gens. Il faut des conseils de quartiers qui pensent, proposent, qui agissent en lien étroit avec le conseil municipal. Il faut des régies de quartiers qui valorisent le lien d’appartenance fort qui existe entre ces populations et leur cadre de vie. C’est le seul repère qui vaille encore aujourd’hui. C’est une perspective de développement économique à moyen terme. On parle de mixité sociale mais ces gens là, ceux de Saint Jean, de Candia, de Pietralba, si on les sort de leur quartier, ils n’ont plus de repère et on achève de les déstructurer. Il faut donc penser à une politique faite de petit pas et de résultats.

Les maux sont connus, le mal diagnostiqué, il faut maintenant trouver des remèdes qui soignent. Des traitements qui correspondent aux douleurs et prévoir une nécessaire période de convalescence pour reconstruire l’identité et le lien social intergénérationnel. Notre projet c’est d’œuvrer à la mise en place d’une politique de quartier efficace, loyale, équitable, généreuse et surtout respectueuse de l’autre.

Conseil de quartier pour les décisions,

Régie de quartier pour l’activité économique,

Programme de réhabilitation de première urgence.

Il n’y a plus de garantie de salubrité dans certains immeubles et la précarité sociale est effrayante. Nous agirons avec vigueur car nous avons dans notre équipe des gens formidables, des animateurs, des assistantes sociales, des infirmières, des personnes qui sont au contact de ces gens.

Si c’est ça la réforme et bien nous sommes des réformateurs, mais si on réussit, je vous garantie que ce sera une vraie révolution pour tout le monde.

Autre grand projet, faire du bilinguisme un facteur d’intégration, d’identité et de développement.

Eriger la langue corse en vecteur naturel de l’action culturelle.

Inscrire la dimension linguistique dans tous nos espaces de vie. Créer des crèches bilingues, aider au développement et à la généralisation des sites bilingues, réaliser sur l’ensemble de la ville une toponymie totalement bilingue dans un délai de 24 mois.

Promouvoir l’accès de la langue corse dans l’esprit des travaux menés par le Consigliu di a lingua corsa de la C.T.C.

Enfin, dernier grand chantier, insérer la ville dans une politique de développement territorial cohérente qui renforce la coopération intercommunale et favorise le développement économique du futur pays ajaccien. Avec ses 16 vice-présidents la CAPA n’est pas un territoire de projet, c’est un territoire d’élection qui garantit au Docteur Renucci sa réélection aux législatives. Ces considérations électoralistes n’ont rien à voir avec le développement économique, social, culturel et territorial. La coopération intercommunale doit être élargie à de nouvelles communes de manière à créer les économies d’échelles indispensables à la réalisation des futurs investissements infra structurants et à la maîtrise de notre fiscalité.

Tous ces projets que je viens de vous présenter sont réalisables à court et moyen terme. Ils constituent le cœur de notre offre politique. Ils sont de nature à faire changer les choses, à ouvrir des perspectives d’avenir pour nos concitoyens.

Soutenez-nous, rejoignez-nous, chaque voix qui se portera sur la liste « inseme pà Aiacciu » sera une voix utile, efficace, qui rendra possible la prise en compte de nos idées. Votre vote sera un signe en faveur du progrès, du changement et de l’espoir.

Inseme pà vince !

Inseme pà aiacciu !

Inseme pà à corsica !


Lettre ouverte aux candidats à l'élection municipale d'Aiacciu

INSEMI PA AIACCIU Aiacciu u 9 di ferraghju 2008
84 Rue Fesch
20000 AIACCIU



Lettre ouverte aux candidats à l’élection municipale d’Aiacciu


Monsieur le candidat,

L’opinion insulaire dans son ensemble et les électeurs en particulier sont lassés d’entendre des discours électoraux de circonstance qui ambitionnent de régler tous les problèmes inhérents à la chose publique sans que leurs auteurs se donnent les moyens de les résoudre d’une façon durable une fois les échéances électorales passées. Cette amnésie sélective jette un trouble légitime sur la crédibilité des arguments de campagne avancés par les candidats et provoque un sentiment de doute qui décrédibilise globalement l’ensemble de la classe politique.

Etant moi-même tête de liste « Insemi pà Aiaicciu » aux prochaines élections municipales, je propose que le débat démocratique puisse se faire dans la clarté et la transparence. Que les positions politiques comme les projets défendus par les candidats ne traduisent pas uniquement des aspirations mais une volonté de faire et d’agir dans l’intérêt du plus grand nombre.

Dans cet esprit, il me semble utile, avant le 1er tour du scrutin, que le corps électoral soit parfaitement informé des intentions réelles des candidats et que ces derniers se positionnent publiquement sur 7 questions qui orienteront fondamentalement la vie de notre cité au cours de la prochaine mandature.

1) La gestion d’une ville de 50 000 habitants, nécessite beaucoup de travail, de disponibilité et d’investissement. En raison des retards d’infrastructures, des difficultés financières, des problèmes socio économiques récurrents, des inégalités territoriales la ville d’Aiacciu doit avoir un maire à temps plein qui sache faire fructifier la démocratie locale et développer une politique de proximité exemplaire.
Prenez-vous l’engagement si vous êtes élu de respecter le principe de non cumul des mandats et des fonctions de manière à vous consacrer pleinement et exclusivement à votre nouveau mandat de maire ?


2) Les projets majeurs de la Commune d’Aiacciu n’ont pas été présentés ou défendus à l’Assemblée de Corse. Le Programme Exceptionnel d’Investissement, doté de deux milliards d’euros est partiellement dilapidé au profit d’une multitude de petites opérations, en contradiction flagrante avec les engagements pris par l’Etat et la Collectivité Territoriale de Corse.

Nous avons l’ambition de faire inscrire à ce programme :
- la réalisation prioritaire de la rocade,
- le déplacement de la gare et la création d’une Zone d’Aménagement Concerté sur le nouvel espace ainsi libéré (logements, bureaux, commerces et parkings souterrains…),
- la rétrocession de l’emprise foncière d’Asprettu et la création d’un habitat résidentiel et social pour assurer la mixité sociale, dans le cadre d’un partenariat public/privé novateur et ambitieux,
- la réappropriation de la citadelle d’Aiacciu au profit d’un grand projet économique, social et culturel,
- La création d’infrastructures sportives de haut niveau,
Vous engagez-vous à mettre ces projets au cœur de l’action municipale de la prochaine mandature ?


3) Le problème de la circulation à Aiacciu est particulièrement aigu. Le manque de parkings est particulièrement criant.
Vous engagez-vous à permettre dans un temps court, la réalisation de quatre ou cinq parkings dans le cadre d’un partenariat privé/public ?


4) L’avenir d’Ajaccio et des communes voisines passe par une approche territoriale redimensionnée. Le périmètre géographique de l’actuelle Communauté d’Agglomération n’atteint pas la taille critique susceptible de créer les économies d’échelles indispensables à la maîtrise de notre fiscalité. Il convient donc de réfléchir à la définition d’un territoire pertinent capable de porter un projet de développement économique, social, culturel ambitieux et moderne.
Vous engagez-vous à œuvrer à l’élargissement concerté du périmètre de la Communauté d’Agglomération et à soutenir la création d’une association de préfiguration du « pays Ajaccien » ?


5) La cohésion économique et sociale doit être un objectif politique majeur de l’action publique. C’est par une politique de la ville ambitieuse et concertée que nous pourrons envisager d’apporter des réponses aux difficiles problèmes d’intégration, de réduction des inégalités et de développement économique des quartiers.
Vous engagez-vous à considérer les problèmes sociaux, économiques, culturels des quartiers défavorisés (St Jean, Salines, Cannes, Pietralba…) comme la priorité de la prochaine mandature ?


6) Aiacciu doit se donner les moyens d’affirmer son identité corse en promouvant de manière volontaire le bilinguisme selon les principes énoncés par la charte de la langue corse et édictés par le consigliu di a lingua de la Collectivité Territoriale de Corse.
Vous engagez-vous, si vous êtes élu, à mettre en œuvre une charte communale du bilinguisme destinée à l’ensemble des services administratifs municipaux ainsi que la réalisation d’une toponymie totalement bilingue sur l’ensemble du territoire urbain ?


7) L’avenir de la Corse se joue pour l’essentiel à l’Assemblée de Corse et le sort d’Ajaccio en dépend largement. Pour relever les défis auxquels est confrontée notre île, il est indispensable que le futur exécutif territorial soit composé en 2010 d’élus de progrès, issus de toutes les tendances politiques : droite, gauche, indépendants et nationalistes qui sachent transgresser les clivages traditionnels au profit d’une démarche de rassemblement et d’ouverture dynamique, consensuelle et progressiste.
Pensez-vous vous engager dans cette démarche et le cas échéant participer à un tel rassemblement ?

J’espère que ce questionnement qui n’est pas exhaustif servira l’intérêt général du plus grand nombre et que ces contributions permettront d’apporter des débuts de solutions aux véritables enjeux de la future politique de la ville d’Aiacciu pour la prochaine mandature. Je vous remercie par avance de votre participation à ce débat démocratique et vous prie d’agréer mes considérations distinguées.



Thierry CASANOVA
« Insemi pà Aiacciu »

dimanche 10 février 2008

INSEMI PA AIACCIU


Una lista di donni è omi micca prufessiunali di a pulilitica mà citadini cù a vulintà di scambiamentu.

U nosciu prughjettu puliticu municipali cerca à prupona risposti adatti à un mondu sempri in mutazioni è chi si ristruttura à tempu. Hè in issu mondu chi ci piaci à fà valè un sintimu corsu, un’ identità cumuna, i valori nosci mà ancu a ricunniscenza di un populu aiaccinu diversu.

«Il faut rendre à l’avenir ce qu’on lui a pris : sa démocratie locale et sa politique de proximité»

Naziunalismu corsu tempi novi !

Lancer trois grands chantiers ambitieux
Il faut rendre aux Ajacciens leur « droit à la ville ». Pour ce faire, nous envisageons de mettre en œuvre une politique de grands travaux ambitieuse autour de trois chantiers majeurs qui structureront la future urbanisation de notre ville.

Reconfigurer la politique des transports urbains. Les « solutions » conventionnelles ont fait la preuve de leur inefficacité. Aiacciu doit accéder à une urbanisation moderne et durable. L'option à privilégier est de créer dans le centre ville un transport en commun dense de type tramway, afin d’inciter les automobilistes à limiter leur stationnement. La gare de départ du tramway à l'est de la ville, d'où provient 80% du trafic, devra accueillir le terminus des bus et des cars, la gare sncf, les voitures particulières (parking), et proposer, outre le tramway, la gare des taxis et des vélos avec des pistes cyclables aménagées. C'est un centre de transports multimodal qu'il faut créer au débouché de l'actuelle rocade. Sa réalisation représentera une formidable opportunité de développement pour le commerce et la vie de ces quartiers.

Revaloriser l'espace urbain avec deux grands projets : l'aménagement du quartier de l'Amirauté et l'ouverture de la Citadelle. Ces deux projets seront de nature à apporter des solutions pertinentes aux problèmes récurrents du stationnement, de l’offre d’habitations nouvelles en centre ville, de l’espace marchand (en dehors du cours Napoléon). La Citadelle doit devenir le véritable pôle culturel de la ville.

Ouvrir un nouvel espace d'urbanisation (15 ha totalement désenclavés) sur les terrains d'Asprettu gelés par une occupation militaire qui n'a plus lieu d'être. À travers cette initiative urbanistique novatrice implantée sur un site exceptionnel, la ville d’Aiacciu pourra enfin apporter une solution durable et définitive à la pénurie de logements sociaux constatée sur la ville depuis de trop nombreuses années.

Structurer la vie sociale des quartiers
Cette action passe par la conception d’un plan d'aménagement de chaque quartier, en concertation avec les associations et les populations locales. Un conseiller municipal sera dédié à chaque quartier. Il élaborera et mettra en œuvre le projet selon une approche globale. Ce plan appréhendera la réalité de ces territoires urbains en prenant en compte leur dimension économique, sociale, sportive et culturelle.

Créer des conseils de quartiers regroupant les services publics, les travailleurs sociaux, le monde associatif de façon à renforcer le lien social et donner de la cohésion au projet de développement urbain.

Donner un nouvel élan à la vie culturelle
Doter la ville d'une scène culturelle régionale à l’échelle de ses besoins.
Soutenir la création d’une salle de cinéma municipale moderne et polyvalente.
Transférer l’école de musique en centre ville (Citadelle).
Affirmer une politique sportive tournée vers l’avenir

Doter Aiacciu de structures d’accueil pour sports de haut niveau.
Développer le partenariat entre les clubs.
Faire du sport un outil de réduction des inégalités sociales et un vecteur de l’intégration.

Dynamiser l’environnement linguistique à travers une pratique bilingue
Élaborer et mettre en œuvre une charte communale du bilinguisme pour l’ensemble des services administratifs de la ville ainsi que pour l’accueil au public.
Créer una casa di a lingua de manière à développer une politique linguistique volontaire ouverte sur l’extérieur, qui respecte les principes édictés par la Charte de la langue corse et le Cunsigliu di a lingua de la ctc (formation des personnels communaux qui interviennent dans les structures de la petite enfance, diffusion de supports de communication en langue corse, développement d’outils).
Réaliser sur l’ensemble de la ville une toponymie totalement bilingue dans un délai de 24 mois.

S’orienter vers une éco ville
Insemi pà Aiacciu ambitionne une grande politique de reconquête des espaces verts qui privilégiera la plantation d’arbres, l’aménagement de parcours de santé, la création de zones piétonnes arborées.

Un plan CO2 devra être défini pour que la municipalité soit exemplaire en termes de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Forte de son engagement sur son propre patrimoine, elle devra être exigeante avec les citoyens, notamment par des dispositions inscrites au plan local d’urbanisme comme l'obligation du recours à l'énergie solaire.

Veiller à faire respecter les obligations inhérentes à la loi littoral.

Traiter les déchets, avec tri sélectif et réorganisation de tout le service « ordures ménagères » dans le respect des nouvelles normes environnementales. à ce titre il faudra instaurer un système de contribution financière incitatif de manière à encourager les habitants à réduire leur quantité de déchets.

Trouver une solution durable, rationnelle et cohérente à la fermeture de la décharge de Saint- Antoine.

Etablir un programme d’investissement qui prépare la ville aux changements climatiques (inondations, canicule, montée du niveau de la mer).
Réaménager la plage San Francescu.

Mettre de la rigueur dans les politiques sociales et de santé
La réduction et la disparition des lits, l’engorgement des urgences, l’identification très imparfaite des besoins réels de santé, le manque de vision prospective, un mauvais positionnement des autorités de tutelle ont conduit l’hôpital de la Miséricorde à une situation de blocage.

Nous considérons qu’il est urgent :

D’informer la population sur la réalité de la situation économique et financière de l’établissement.

De négocier un plan de restructuration de la dette tout en procédant à une maîtrise des dépenses courantes.

D’évaluer les capacités de financement réelles du centre hospitalier dans le cadre du projet de construction du nouvel hôpital (autofinancement, capacité de remboursement, ebe,…).

D’engager une politique de qualification des emplois par des formations adaptées.

De définir une politique de recrutement de qualité des médecins et des professeurs en privilégiant le retour de professionnels corses de haut niveau.

Les quartiers ont perdu leur identité et le lien social est rompu, il est de notre devoir :

De combattre l'éclatement de l'aide sociale à travers un service public municipal qui coordonne et dirige les différents organismes subventionnés.

De donner une meilleure lisibilité des subventions attribuées aux associations par la rédaction d’un guide des aides précisant les règles et les modalités de financement.

D’évaluer sur le court et le moyen terme la destination et l’efficience des financements publics. Le logement et la mixité sociale sont des enjeux d’insertion et d’intégration essentiels à la politique de la ville. Il faut par des dispositifs financiers novateurs parvenir à créer 350 logements sociaux chaque année, répartis sur l’ensemble de la ville d’Aiacciu en favorisant la mixité sociale.

Insérer la ville dans une politique de développement territorial cohérente et performante

La coopération intercommunale doit être élargie à de nouveaux territoires de manière à créer les économies d’échelle indispensables à la réalisation des futurs investissements infra structurants (maîtrise de la fiscalité).

L’intercommunalité de projet doit se substituer rapidement à l’intercommunalité de services à travers la création d’une association de préfiguration du futur « pays ajaccien ».

La coopération interrégionale, transnationale et méditerranéenne doit devenir rapidement un axe prioritaire de l’action municipale de façon à intégrer des programmes tels que urban, urbact, interreg et de participer activement aux grands réseaux d’ingénierie européens.

La politique programmatique est un levier de développement important pour la municipalité ajaccienne. Il convient donc de négocier dans le cadre d’un partenariat resserré les contre parties financières de l’état, de la ctc et de l’Union européenne pour les réalisations à mettre en œuvre sur la prochaine mandature (2008-2013).

Démocratie locale et participative
Mise en place au côté du conseil municipal d’un conseil économique et social rassemblant la société civile. Cet organe consultatif sera chargé de réfléchir aux politiques d’interventions menées par l’exécutif.

Organisation de consultations publiques sur les grandes questions touchant à la vie de la cité (centrale thermique, décharge de Saint- Antoine, plan de déplacement urbain,…)

Limitation du cumul des mandats et des fonctions de manière à garantir le souffle démocratique indispensable à notre vie politique locale.

Rationalisation des transferts de personnel entre la ville et la capa.

Corsisation des emplois d’encadrant (cadre A) par la signature d’une convention de partenariat avec l’université de Corse dans le but de préparer chaque année des jeunes à présenter le concours de cadre A de la fonction publique territoriale.

vendredi 8 février 2008

"Pour un nationalisme de projets"

Article de Charles GRAVONE publié dans "La Corse, votre hebdo" du vendredi 8 février 2008

S'il a déjà été candidat, notamment aux élections territoriales, c'est bien la première fois qu'il mène campagne à la tête de la liste "Insemi pà Aiacciu". Ce militant, à la fois calme et déterminé ne se situe pas en position de rupture mais de changement.
Thierry Casanova, originaire de Pioggiola, village de la haute Balagne, vit à Ajaccio depuis trente ans. Il en connaît tous les aspects économiques, sociaux et culturels. De formation universitaire, il est Directeur du Centre d'économie rurale qui compte 600 adhérents et emploie 18 salariés. A ce titre, il est conseil auprès des entreprises agricoles et des particuliers. Il est également Directeur du relais office de la Comission Européenne en Corse "Europe Direct". Son domaine de compétences s'étend à l'agriculture, à l'agroalimentaire, au monde rural et, plus largement, à l'aménagement du territoire.
"Il est temps d'en finir avec une démarche de rupture et de miser, dans le cours et le moyen terme, sur le changement, dit-il. Pour moi, c'est un principe de réalité, une volonté de construction avec un projet rassemblant des hommes et des femmes de conviction, reconnus pour leurs compétences. Nous ne sommes pas des professionnels de la politique et nous ne voulons surtout pas le devenir".
Thierry Casanova et ceux qui l'accompagnent sont bien décidés à faire des choix ouvrant des voies nouvelles.

"Nous ne nous situons pas dans une position de rupture
mais de changement"

"Notre présence aux élections municipales d'Aiacciu est dans le prolongement d'une construction politique qui a pris son origine dans la démarche d'union engagée en 2004, qui s'est poursuivie sur les bancs de l'Assemblée de Corse au travers de l'étude des grands dossiers de la mandature (fonds structurel européen, contrat de projet, PEI, PADDUC et langue corse) et qui s'exprime aujourd'hui d'une façon totalement démocratique et ouverte dans le cadre de l'élection d'Aiacciu. Notre liste est le regroupement de mouvements de la démarche nationale corse (Chjama naziunale, Partitu di a nazione corsa, I verdi corse, Unità populare) qui ont souhaité s'ouvrir aux sympathisants de la cause nationaliste et à des personnalités de la société civile ajaccienne reconnues pour leur savoir-faire, leurs probités intellectuelles et morales, leur engagement au service de l'intérêt commun."
Un pari : celui de faire émerger une force de proposition ouvrant de nouvelles perspectives à travers un souffle démocratique qui se traduirait notamment par des consultations publiques et des référendums locaux afin d'associer étroitement la population à tous les projets avancés. Avec une double priorité : le plan de déplacement urbain et la politique de développement durable.
"Nous souhaitons aller jusqu'à la promotion d'une politique par quartier, souligne Thierry Casanova. L'enjeu de cette élection municipale nous semble s'inscrire dans un temps de réalisation relativement court et sur une problématique globale : redimensionner totalement la politique de la ville tant du point de vue social, économique et culturel. Trois grands chantiers se profilent à l'horizon en récupérant la citadelle et ses 3 hectares de terrain, la base d'Aspretto et ses 15 hectares et la gare avec ses 3,5 hectares. la politique territoriale doit être revue à travers l'élargissement de la communauté d'agglomération et la création d'une association de préfiguration du Pays ajaccien. L'ensemble des mesures à prendre rapidement tourne autour de deux idées fortes : rendre à l'avenir ce qui lui a été pris (démocratie locale et politique de proximité), permettre à la municipalité de tirer le meilleur de l'avenir immédiat en favorisant le développement économique, la justice et l'équité sociale, la mise en valeur de nos ressources patrimoniales, naturelles et historiques."
Ainsi, pour Thierry Casanova sont délimitées les conditions du changement et de la modernité. Sa démarche n'est pas isolée, elle se projette sur l'avenir. En Haute-Corse, l'option choisie par Gilles Simeoni qui conduira, lui, la liste "Inseme per Bastia" relève de la même motivation. Au-delà des élections d'aujourd'hui, c'est le choix d'être présent dans les assemblées municipales pour mieux être à l'écoute de tous.